LE RECAPITULATIF DE L'ACTIVITE

LES TOILES DU SEMESTRE (8) - 07/12 2020

Étonnamment, je suis plutôt satisfaite de mon bilan cinéma de ce deuxième semestre 2020.
En effet, compte tenu des circonstances, ce n'était pas gagné... il faut dire que j'ai optimisé le court laps de temps de réouverture des salles. Dasola rira sans doute beaucoup à la lecture de ce qui suit, avec ses 62 films vus (en salle) sur l'année (je ne m'en remets toujours pas !), mais je trouve que 10 films en 6 mois, dont plus la moitié pendant lesquels les cinémas étaient fermés, c'est finalement une bonne moyenne ! D'autant plus que la plupart des séances se sont soldées par un bilan positif !
Ce bilan ciné est par ailleurs marqué par une belle proportion de films documentaires (4), un genre que je ne pensais même pas à aller voir il y a quelques années, et auquel je prends de plus en plus de plaisir.


"Benni" m'a emmenée en Allemagne, aux côtés d'une fillette de neuf ans que sa mère, dépassée, confie aux services sociaux. Benni a en elle une violence qu'elle ne sait contenir, qui complique son intégration, et la positionne sans cesse en état d'instabilité. C'est une enfant éperdue, en quête désespérée d'un amour maternel qui lui est toujours refusé. Le paradoxe, c'est que Benni est trop jeune pour intégrer une structure spécialisée où elle pourrait bénéficier d'une prise en charge adaptée. 


A travers le parcours douloureux de son héroïne, Nora Fingscheidt aborde les difficultés, matérielles, psychologiques, auxquelles doit faire face le personnel de services sociaux qui souvent, ne font que colmater, temporairement, des brèches. Que faire de ces enfants dont personne ne veut, dont la plupart sont d'emblée condamnés à des conditions d'existence bancales... ?
Un film très fort, très émouvant, qui met en scène de beaux personnages, avec en tête cette atypique et terrible Benni, dont la blondeur d'ange tranche avec son intense brutalité.


Autre sujet et autre parcours douloureux abordé avec "Never, rarely, sometimes, always". Autumn, dix-sept ans, découvre qu'elle est enceinte. Elle sait ne pouvoir attendre aucun soutien de la part de sa famille, et en Pennsylvanie, où elle vit, elle ne peut avorter sans consentement parental. Alors elle se rend secrètement à New-York, accompagnée de sa cousine, aussi jeune qu'elle, pour y subir une interruption de grossesse. Le film se contente de filmer son parcours, de la découverte de sa grossesse à son avortement, et c'est édifiant ! Entre les difficultés matérielles, les entraves posées par des interlocutrices au discours pseudo-bienveillant -mais très moralisateur et rétrograde-, le poids du jugement.. il faut tout de même un sacré courage pour aller au bout de la démarche...
Un film sobre mais éloquent, qui a fait frissonner d'angoisse mon cœur de mère de deux jeunes filles...

Dernier film que l'on pourrait ranger dans les "dramatiques", bien que moins tragique, naviguant plutôt sur des tonalités mélancoliques : "Les choses qu'on dit les choses qu'on fait". Daphné, enceinte de trois mois, est en vacances à la campagne, où elle attend le retour de son compagnon François, qui a dû s'absenter pour son travail. C'est ainsi qu'elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, cousin de François, qu’elle n’a jamais rencontré. Pendant quatre jours, ils font petit à petit connaissance et se confient des récits de plus en plus intimes sur leurs histoires d'amour présentes et passées...
Sans que ce soit un coup de cœur, j'ai été charmée par ce film subtilement sentimental, qui initie une réflexion plus complexe qu'il n'y paraît sur le sentiment amoureux, et la légitimité du couple. De même, j'ai été sensible au jeu de Camélia Jordana, qui offre à son personnage une belle maturité sereine, ainsi qu'à celui d'Emilie Dequenne qui campe avec finesse une héroïne discrète mais surprenante. J'ai juste regretté le côté un peu "fabriqué" de la mise en scène que rend la systématisation des flash blacks.


Place maintenant au divertissement, avec trois films fort différents. 

Le premier, "Effacer l'historique", joue sur le registre de l'absurde et de l'ironie. Dans un lotissement de province, trois voisins sont aux prises avec diverses dérives liées aux réseaux sociaux. La fille de Bertrand est harcelée par des camarades de lycée, Marie est victime du chantage que lui fait subir une aventure d'un soir qui a filmé leurs ébats, et Christine, chauffeur VTC, désespère de faire décoller le nombre d'étoiles par lesquelles ses clients notent ses prestations. A plusieurs, on est plus fort... aussi, nos trois quidams s'unissent pour partir en guerre contre les géants d’internet...


Je suis allée voir ce film par curiosité, sans trop savoir à quoi m'attendre, et j'ai passé un agréable moment. J'ai aimé le côté kitsch et vieillot apporté par la mise en scène, qui contraste avec le contexte du film, mais rend bien compte du décalage entre l'introduction grandissante de la technologie dans nos modes de vie et ses impacts sur des utilisateurs pas forcément préparés affronter les conséquences de ses excès. "Effacer l'historique" a de plus le mérite de s'attarder sur les laissés-pour-compte (ces classes un peu moins que "moyennes" que certains ont semblé découvrir lors des manifestations des gilets jaunes), et de pointer du doigt les limites d'une mondialisation déshumanisante, tout en portant sur ses pitoyables héros un regard aussi tendre que moqueur. Certains passages sont très drôles (et tristes en même temps), mais l'ensemble m'a semblé inégal, notamment au niveau du rythme, et je n'ai pas trop compris l'introduction de certains éléments qui alourdissent l'intrigue, et la rendent brouillonne. Mais j'en garderai dans l'ensemble un souvenir positif.

Avec "Antoinette dans les Cévennes", on est dans l'humour bon enfant, premier degré, mais ça marche à merveille. En grande partie grâce à Laure Calamy, qui campe merveilleusement une héroïne de mauvaise foi, gaffeuse et égoïste, mais dotée d'une spontanéité rafraîchissante et d'une ténacité réjouissante, car l'amenant à d'hilarantes extrémités. Le scénario est simplissime : une institutrice célibataire apprend de son amant qu'ils ne passeront finalement pas leurs prochaines vacances ensemble, monsieur partant randonner avec femme et enfant (accessoirement élève de la maîtresse -dans les deux sens du terme-). Qu'à cela ne tienne... furieuse, l'éconduite décide de prendre le même chemin que la petite famille, et se retrouve donc, seule et complètement inexpérimentée, en compagnie d'un ongulé prénommé Patrick, têtu comme il se doit, sur les sentiers des montagnes cévenoles.
Eh bien, moi qui suis allée voir ce film à reculons, la bande-annonce aperçue à l'occasion d'une autre séance m'ayant complètement rebutée... j'ai ri comme cela ne m'était pas arrivé depuis longtemps au cinéma... Du coup, avec les amis qui nous ont accompagnés voir Antoinette, nous sommes bien décidés à suivre nous aussi l'exemple de Stevenson dès que cela sera  redevenu possible !


"Drunk", enfin, oscille entre humour potache et rire très très jaune. Quatre amis professeurs de lycée décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. La démarche, menée avec une rigueur scientifique, consiste donc à ingérer quotidiennement la quantité d'alcool permettant de combler ce déficit. Dans un premier temps, les résultats sont encourageants. L'expérience les place dans un état de légère désinhibition euphorique qui fait tomber les barrières forgées par la routine, l'âge, les tracas de la vie quotidienne ; ils retrouvent la vitalité et l'audace de leur jeunesse. Mais la situation devient bientôt incontrôlable...


Voilà un film qui vous procure une sorte de douche écossaise, passant de scènes franchement drôles (les comportements alcooliques, quand ils ne tombent ni dans le sordide, ni dans l'agressivité, provoquent facilement le rire) à des épisodes pathétiques, voire tragiques. Sous l'aspect anecdotique de l'expérience, Thomas Vinterberg dresse les portraits attachants d'hommes en quête d'un nouvel élan de vie pour oublier les renoncements liés à l'âge, avec en tête d'affiche un Mads Mikkelsen comme toujours très touchant dans son rôle d'enseignant frustré et d'époux malheureux, devenu aux yeux des autres ennuyeux et insipide. Thomas Vinterberg a par ailleurs l'intelligence de ne pas moraliser son sujet, filmant autant les bienfaits de l'ivresse que les dangers de ses excès, s'en servant finalement comme prétexte pour évoquer des détresses existentielles auxquelles la psychorigide société danoise ne prête guère l'oreille, rendant la transgression d'autant plus désirable.


Voilà pour les fictions. 
Côté documentaires, deux GROS coups de cœur que je garde pour la fin...

J'ai apprécié "Un pays qui se tient sage", qui s'interroge sur la légitimité de la violence policière, et à travers elle, sur celle de la violence étatique. Le propos s'appuie essentiellement sur les "dérapages" policiers commis lors des manifestations des gilets jaunes. Le film alterne images brutes et parfois très violentes (filmées à partir de téléphones portables), témoignages de victimes et de policiers, et interventions de philosophes sociologues, qui les enrichissent de leur analyse et de leurs questionnements. Et c'est ce qui fait sa richesse, en évitant de le réduire à une entreprise de dénonciation partisane. On comprend la problématique de policiers pris en tenaille entre sa mission d'ordre public et les contraintes du terrain, mais le comportement de ceux qui en profitent pour laisser s'exprimer leur sentiment de toute puissance fait froid dans le dos.. Un film qui à la fois choque et pousse à la réflexion en confrontant les points de vue, et qui pose des questions du fond, sur ce qu'est la violence, en dépassant la dimension physique à laquelle on a tendance à automatiquement l'associer.

J'ai eu un peu de mal en revanche à adhérer à "Billie", qui évoque à la fois le parcours de la célèbre chanteuse de jazz, et le travail entamé à la fin des années 60 par la journaliste Linda Lipnack Kuehl en vue d'écrire une biographie de l'artiste. Travail sur lequel elle s'échina des années durant, sans parvenir à trouver l'angle le plus éloquent, le ton le plus juste, et que son suicide (suspect selon ses proches) laissa à jamais inachevé. Le film est ainsi un mélange d'extraits de témoignages recueillis, d'images d'archives, surtout axés sur le parcours professionnel de Billie Holiday. Et si sa confrontation avec le racisme et la ségrégation ou ses relations toxiques avec les hommes sont évoqués, c'est de manière fugace. Le résultat est assez superficiel et confus, on n'a l'impression de ne jamais vraiment saisir le personnage. Dommage, car il y avait vraiment matière à constituer une oeuvre forte et passionnante. Il reste que les archives permettant de voir et d'écouter la chanteuse sont toujours très émouvantes.



Et donc... tadammm ! Mes deux coups de cœur du semestre sont pour :

"Adolescentes" qui suit le parcours d'Emma et Anaïs depuis leur 13 ans jusqu’à leur majorité, cinq ans de vie où se bousculent les transformations et les premières fois. Les deux jeunes filles sont très différentes, issues de milieu et de contextes familiaux presque opposés, et sont toutes deux touchantes, ne serait-ce que pour cette amitié que beaucoup auraient délaissée pour des liens avec d'autres leur ressemblant davantage... Avec son rythme lent, ses longues plages de "non-événements", ce documentaire restitue avec justesse l'univers adolescent au cœur d'une petite ville de province, une adolescence peu transgressive, mais comme partout tenaillée entre désir d'émancipation et résidus de fragilité enfantine... Le film rend de manière très prégnante ce courage discret qu'il faut aux adolescents pour trouver qui ils ont et l'assumer, naviguant entre les écueils que leur opposent l'indifférence ou l'incompréhension parentale, et l'intransigeance d'un système scolaire qui gère difficilement la singularité. 

Comme je me suis attachée à ces deux jeunes filles filmées avec énormément de pudeur et de tendresse par Sébastien Lifshitz ! Sobre, fort et extrêmement émouvant.

... et "Honeyland" (non, non, ce n'est pas le titre d'une comédie musicale) : Hatidze est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle dans les montagnes désertiques de Macédoine. Sans aucune protection et avec passion, elle communie avec les abeilles. Elle prélève uniquement le miel nécessaire pour gagner modestement sa vie. Elle veille à toujours en laisser la moitié à ses abeilles, pour préserver le fragile équilibre entre l’Homme et la nature. Elle vit avec sa mère octogénaire, malade et impotente, dans la masure d'un village déserté et en ruine, à vingt kilomètres de Skopje. Un jour, une famille de Turcs, avec ses enfants, ses poules et son cheptel de cinquante vaches, installe sa caravane à quelques mètres de chez elle. Le chef de famille se lance bientôt dans l'apiculture.
Quel dépaysement m'a procuré le visionnage de ce film, qui certes nous transporte dans un autre lieu, mais surtout semble nous mener dans un autre temps, loin des valeurs mercantiles, du stress et de l'individualisme de nos existences urbaines. Et quel personnage que cette Hatidze, avec son allure de sorcière que contredit sa bienveillance naturelle, presque innocente, et cette capacité de qui ne pense jamais à mal à s'ouvrir à l'autre ... J'imagine que ce film a été très peu vu (je suis moi-même allée le voir complètement par hasard) mais si vous en avez l'occasion, une séance de rattrapage s'impose !!



  • "Benni", Drame allemand de  Nora Fingscheidt avec Helena Zengel, Albrecht Schuch, Gabriela Maria Schmeide ;
  • "Never, rarely, sometimes, always" drame américain et britannique d'Eliza Hittmanavec Sidney Flanigan, Talia Ryder, Théodore Pellerin ;
  • "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait" Comédie dramatique française d'Emmanuel Mouret avec Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne ;
  • "Effacer l'historique" comédie franco-belge de Gustave Kervern et Benoît Delépine avec Blanche Gardin, Denis Podalydès, Corinne Masiero ;
  • "Antoinette dans les Cévennes" comédie française de Caroline Vignal avec Laure Calamy, Benjamin Lavernhe, Olivia Côte ;
  • "Drunk" comédie dramatique danoise de Thomas Vinterberg avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Magnus Millang ;
  • "Un pays qui se tient sage" documentaire français de David Dufresne ;
  • "Billie" documentaire américain de James Erskine ;
  • "Adolescentes" documentaire français de Sébastien Lifshitz ;
  • "Honeyland" documentaire macédonien de Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov avec Hatidze Muratova, Nazife Muratova, Hussein Sam. 

Commentaires

  1. Bravo pour cet article inspiré et inspirant. Je n'ai vu aucun film au cinéma depuis un an je pense. Je retiens quelques titres de ton article.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'espère que tu prendras autant de plaisir que moi à les voir, si tu en as l'occasion. Me priver de cinéma a été difficile, je ne regarde quasiment pas la télé, et ne suis pas abonnée aux plateformes de type Netflix, tout comme je ne regarde pas de films sur mon PC... alors dès que les salles ont rouvertes, je m'y suis précipitée. La programmation n'était pas folle, j'en suis d'autant plus heureuse d'y avoir trouvé mon compte !

      Supprimer
  2. Bravo pour ton bilan cinéma... Et j’en profite pour te souhaiter un joyeux noël... (Goran : https://deslivresetdesfilms.com)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Goran, Noël a été tranquille, une de mes filles est à La Réunion (et comme elle travaille dans la restauration, il vaut mieux qu'elle y reste pour l'instant) et l'autre travaillait le jour de Noël, nous étions donc en petit comité et n'avons pas fait de folies, mais c'était agréable tout de même..
      J'espère que cette fin d'année se passe bien pour toi aussi.

      Supprimer
  3. Je n'ai rien vu de ta liste, et pourtant je suis aussi retournée au cinéma ces derniers mois (d'une manière un peu détournée à vrai dire). Je te conseille "Petite fille" de Sébastien Lifshitz, visible sur Arte jusqu'à la fin du mois (il me semble).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, j'ai vu passer la bande annonce, je n'avais pas percuté qu'il était du même réalisateur qu'Adolescentes. Je ne vais pas louper ça !

      Supprimer
  4. Bonjour Ingamnic, j'ai vu beaucoup moins de films que dasola, mais parmi eux il y avait 2 des vôtres (un bon choix, donc!). Antoinette dans les Cévennes (qui s'y épanche trop?) et Effacer l'historique (avec Dieu qui veille sur notre Toile humaine, de là-haut...).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour "ta d loi du cine",

      Antoinette qui s'épanche ? Oui sans doute, mais c'est en partie ce qui m'a fait rire.. Pas un grand film, non, mais une comédie "bon enfant", et ça m'a fait un bien fou !

      Bonne fin d'année, à vous et Dasola, et merci pour la visite !

      Supprimer
  5. Heu pas de ciné (et les années précédentes non plus). En revanche, en dépit de la situation, j'ai eu deux opéras (en salle!), 7 concerts, trois pièces de théâtre, trois spectacles de 'clown'... Franchement moins que d'habitude, mais pas si mal. Et j'en ai loupé! Il faut dire que j'habite un coin où c'est plutôt plein air petite jauge.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas mal, en effet ! C'est vrai que je privilégie le cinéma, alors que j'apprécie d'aller voir d'autres spectacles quand cela m'arrive, mais je n'y pense pas vraiment..

      Supprimer
  6. Je ne suis pas allée au cinéma depuis presque un an... et je le regrette. La BA de Antoinette dans les Cévennes aurait plutôt tendance à me faire fuir (comme toi), je voulais voir Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait... je vais attendre sa sortie en DVD... Comme Miss Sunalee te l'a conseillé, si tu as aimé Adolescentes, tu devrais apprécier Petite fille. Bonne fin d'année !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'espère que nous aurons l'occasion de reprendre peu à peu une vie "normale" (mais sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, je crains que ce ne soit pas pour tout de suite..), le cinéma me manque, mais aussi la piscine, les cours de sports, les restaurants... tout ce qui fait la vie en-dehors du travail, quoi !
      Bonne fin d'année à toi aussi !

      Supprimer
  7. Moi aussi je ferai bien rire Dasola : je n'ai vu que 2 films par mois lors du déconfinement... Presque rien hélas ! Je n'ai vu aucun des titres que tu cites mais j'aurai peut-être l'occasion d'en voir certains...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas si mal, beaucoup n'en ont en vu aucun.. et oui, des séances de rattrapage sont toujours possibles ! Je recommande vraiment Honeyland, en priorité !

      Supprimer
  8. Bon, je note tout ce que tu as aimé, en espérant pouvoir retourner rapidement dans les salles ... Mais comme on n'y croit pas trop, je vais chercher sur les plateformes de streaming. Et je rajoute moi aussi une mention très bien à Petite fille, un documentaire touchant, sans clichés, et visible sur Arte.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien noté pour Petite fille... et essaie de voir Honeyland, il procure une évasion qui fait du bien par les temps qui courent..

      Supprimer
  9. Excellent bilan! Pour ma part dernier film juste avant fermeture « adieu les cons » (très très bon je recommande !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avoue que sa bande-annonce ne m'a pas fait très envie (mais c'est parfois trompeur, la preuve avec "Antoinette" !), mais je note alors ! Et vivement la réouverture des salles obscures !!

      Supprimer
  10. Antoinette dans les Cévennes a été une bonne surprise, rafraîchissante..... Je commence à être en manque de ciné et j'ai hâte que les salles rouvrent :-) Heureusement quelques films sur Arte en particulier et une série de que je découvre Mum en VO...... je me régale :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh oui comme je te rejoins, je crois que c'est un des loisirs qui me manquent le plus.. alors oui, il y a les films que l'on peut regarder à la maison, mais le cinéma (et je pense qu'en tant qu'adepte des salles obscures, tu seras d'accord avec moi), ce n'est pas que le film.. mais bon, il faut faire preuve de patience...

      Supprimer
  11. Bonjour Ingannmic, merci de m'avoir citée.. Concernant Honeyland, j'ai failli le mettre dans mon top 10. Je le mets 11ème ou 12ème. Très beau film. On oublie presque que c'est un documentaire. J'ai été très séduite par le paysage macédonien, c'est sublime. Bonne journée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Dasola, ravie de voir que tu as toi aussi été conquise par ce documentaire qui, tu as raison, passerait presque pour une fiction.
      A bientôt,

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Compte tenu des difficultés pour certains d'entre vous à poster des commentaires, je modère, au cas où cela permettrait de résoudre le problème... N'hésitez pas à me faire part de vos retours d'expérience ! Et si vous échouez à poster votre commentaire, déposez-le via le formulaire de contact du blog.