"Sarek" - Ulf Kvensler
"Je savais que je n’aurais plus jamais chaud."
Au moment où débute le récit, la randonnée est terminée. Anna Samuelsson, l’une des marcheuses, retrouvée par les secours en partie inconsciente et portant des marques de strangulation dans le cou, a été hospitalisée. Elle est auditionnée par un agent de police qui tente de faire la lumière sur les événements à l’origine de cette issue tragique. Son témoignage, détail des évènements ayant jalonné la randonnée, alterne avec l’évocation de souvenirs qui éclairent peu à peu le contexte et les enjeux relationnels qui les ont déterminés.
Cela faisait plusieurs années que la jeune femme partait chaque été en randonnée avec Henrik, son compagnon, et sa plus proche amie Milena. Mais le trio a dû cette fois s’adapter à quelques changements. Débordée par son travail de juriste Anna a dû reporter ses vacances en septembre, avec le risque d’une météo moins favorable. Et un quatrième quidam s’est ajouté au groupe en la personne de Jacob, petit ami depuis peu de Milena, rencontré sur internet, grand sportif et adepte de la montagne. A la contrariété provoquée chez Anna et Henrik par cette "intrusion", s’est ajoutée la méfiance suscitée par le résultat de recherches sur internet venant contredire certains éléments confiés par Milena à propos de Jacob. Méfiance qui s’est considérablement accrue lorsque rencontrant ce dernier au moment de leur départ, Anna a cru reconnaitre dans cet homme séduisant et a priori sympathique l’auteur de violences conjugales vu au tribunal des années auparavant. Malgré tout, le trio a fini par accepter la proposition de Jacob de modifier leur destination au profit du Parc national Sarek, réputé plus beau mais aussi plus difficile.
La randonnée commence plutôt bien. Savourant les bienfaits de la marche et s’émerveillant des paysages majestueux, Anna cale son pas sur celui de Jacob. Milena et Henrik, plus lents, suivent à distance. Il faut dire que ce dernier manque d’entrainement. Il a passé ces derniers mois principalement avachi dans son canapé, plombé par un passage à vide. Mais le groupe trouve son organisation dans le respect du rythme de chacun, jusqu’aux premiers heurts…
Je l'ai noté chez Kathel et il est à la bibliothèque. Je l'emprunterai dès que possible. J'aime bien les fins qui nous contrarient mais où l'on finit par reconnaître qu'il n'y en avait pas d'autre.
RépondreSupprimerUn bon polar, pas trop gore, pas trop prévisible et avec une fin cohérente, ça ne se refuse pas !
RépondreSupprimerD'accord avec les commentaires précédents, mais pas une lecture prochaine n on plus. ^_^
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