"Le sauveur" - Jo Nesbø
Un sans-faute.
Oslo, à l’approche des fêtes de Noël. L’Armée du Salut prépare le traditionnel concert de fin d’année leur permettant de récolter des fonds. L’un de ses officiers, Robert, est assassiné en pleine rue devant des dizaines de témoins qui curieusement, sont incapables de donner un signalement précis du meurtrier. Harry Hole est l’inspecteur chargé de l’enquête, qui, de surprises en rebondissements, va nous mener d’Oslo à Zagreb, et sur la piste d’événements passés et présents.
C’est le premier roman de Jo Nesbø que je lis, et je me demande bien comment j’ai pu attendre tout ce temps ! Tout m’a plu, dans « Le sauveur » : l’ambiance, très « pays nordique » (neige, froid, verglas…), le personnage principal, inspecteur rétif aux ordres, porté sur l’alcool, mais d’une intuitivité aiguë et d’une humanité touchante… bon, vous allez me dire que cela n’a rien d’original, ce genre d’antihéros de polar, on en trouve à la pelle. Certes, mais c’est une recette qui marche si bien lorsqu’elle est mitonnée avec subtilité, et Nesbø est en cela un excellent cuisinier ! Son autre force est de ne pas occulter les personnages secondaires au profit de ce personnage principal. Chaque protagoniste –et ils sont nombreux- est traité en profondeur. Et puis, la maîtrise de l’intrigue est parfaite : vrais « faux-coupables », mobiles obscurs, retournements de situation : sur presque 600 pages, l’auteur nous tient en haleine sans que notre intérêt ne faiblisse une seconde. D’autant plus que Nesbø sait jouer du contexte social de son récit pour donner à sa trame policière consistance et véracité.
Finalement mon seul regret est de n’avoir pas débuté avec le premier opus de la « série » des Harry Hole : « L’homme chauve-souris ».
Je vais m’y mettre…
C’est le premier roman de Jo Nesbø que je lis, et je me demande bien comment j’ai pu attendre tout ce temps ! Tout m’a plu, dans « Le sauveur » : l’ambiance, très « pays nordique » (neige, froid, verglas…), le personnage principal, inspecteur rétif aux ordres, porté sur l’alcool, mais d’une intuitivité aiguë et d’une humanité touchante… bon, vous allez me dire que cela n’a rien d’original, ce genre d’antihéros de polar, on en trouve à la pelle. Certes, mais c’est une recette qui marche si bien lorsqu’elle est mitonnée avec subtilité, et Nesbø est en cela un excellent cuisinier ! Son autre force est de ne pas occulter les personnages secondaires au profit de ce personnage principal. Chaque protagoniste –et ils sont nombreux- est traité en profondeur. Et puis, la maîtrise de l’intrigue est parfaite : vrais « faux-coupables », mobiles obscurs, retournements de situation : sur presque 600 pages, l’auteur nous tient en haleine sans que notre intérêt ne faiblisse une seconde. D’autant plus que Nesbø sait jouer du contexte social de son récit pour donner à sa trame policière consistance et véracité.
Finalement mon seul regret est de n’avoir pas débuté avec le premier opus de la « série » des Harry Hole : « L’homme chauve-souris ».
Je vais m’y mettre…
Moi aussi je viens de lire mon premier Nesbo, "le Bonhomme de neige". C'est un bon livre, peut-être un peu moins que celui-ci, mais sur 500 pages au moins l'auteur s'en tire plutôt bien.
RépondreSupprimerJ'ai repris la série des "Harry Hole" dans l'ordre : lundi, paraîtra une critique du 1er, "L'homme chauve-souris".
RépondreSupprimerIngannmic