BILAN 2019

Voici venu le temps de se retourner sur cette année au bilan plutôt positif, même si elle compte peu de véritables coups de cœur...

Comme l'an dernier, j'ai lu en 2019 un peu plus de 100 titres, répartis en 36 nationalités, dont beaucoup sont représentées par un titre unique. La littérature nord-américaine occupe une place prépondérante, avec 29 titres, suivie de la littérature française (22 titres). Viennent ensuite l'Asie (10), l'Europe de l'est (9) et l'Afrique (7).

Cette année aura été marquée par un record (toutes proportions gardées...) de participations...

...à diverses activités : Le Mois de l'Europe de l'Est de Goran, Patrice et Eva, celui de la Nouvelle, organisé par Marie-Claude et Electra, le célébrissime Pavé de l'été de Brize, et -pour la première fois, le Mois Américain de Titine.

... à des lectures communes : plus d'une par mois en moyenne, avec un total de 15 (un grand merci à tous mes co-lecteurs et co-lectrices pour leur enthousiasme et leur fiabilité !).

Bon, trêve de comptabilité, passons à l'essentiel, et aux titres qui ont marqué mon année de lecture.

Sur la première marche du podium, deux titres américains que je n'ai pas voulu départager, parce que chacun m'a marquée différemment :

Pour sa densité, sa profondeur, ses personnages... 

...pour son originalité, sa lenteur, sa prégnance :

Viennent ensuite :

Une lecture pas toujours facile, mais dont l'écriture, à la manière de celle d'un Céline, ou d'un Jérôme Martinet, vous happe, vous engloutit, puis vous hante longtemps...

Un de ces textes dont vous vous dites, en relisant certaines phrases à plusieurs reprises : "bon sang, comme c'est beau"..

Une lecture de fin d'année qui m'a intensément touchée, et procuré une étrange sérénité :

Et une mention spéciale pour le billet le moins lu de l'année, à tort, puisque c'est une idée de lecture piochée dans le TOP 100 d'Athalie (si ça, c'est pas de la référence...), et que c'est un des textes les plus émouvants que j'aie jamais lus :

Impossible par ailleurs d'évoquer 2019 sans me réjouir...

...d'avoir (enfin) découvert Richard Russo et Tennessee Williams,

...d'avoir ri, de manière inattendue, en lisant Zola,

...de m'être perdue sur les îles Farallon aux côtés d'une équipe de biologistes misanthropes, 

...d'avoir goûté aux joies de la communauté en compagnie d'une adolescente en quête d'identité...

Quid, enfin, des objectifs fixés en début d'année ?

Pour rappel, j'avais pour ambition de découvrir des contrées inconnues, de lire plus de polar, et de me lancer dans "La Recherche du temps perdu"...

Si le premier but est atteint, bien que modestement, avec la découverte de 7 nouvelles nationalités (le Vietnam, la Thaïlande, la Guinée, le Burkina Faso, le Mozambique, la Roumanie et l'Albanie), j'admets avoir fait chou blanc avec les deux suivants... j'ai lu autant de polars en 2019 qu'en 2018 -et pas un de plus !-, et surtout, j'ai dû jeter l'éponge après avoir subi la lecture des 200 premières pages de "Du côté de chez Swan"... et je n'y reviendrai pas, car il est là question d'une incompatibilité stylistique... 

Je ne me fixerai donc pas d'objectif pour 2020, du moins rien d'officiel, je garde simplement quelques envies en tête (lorgnant entre autres du côté de la non fiction ou de la SF, très délaissée cette année), que je me laisse le droit d'abandonner à tout moment, y compris avant même de les avoir concrétisées...

Bonnes fêtes de fin d'année à tous !