"Rouge-Gorge" - Jo Nesbø
Retour au pays.
Après l’Australie et la Thaïlande (cf. « L’homme chauve-souris » et « Les cafards »), c’est dans sa ville natale d’Oslo que l’on retrouve l’inspecteur Harry Hole, pour le troisième volet de ses aventures. Suite à une erreur de jugement commise par celui-ci lors d’une mission de protection du président américain en visite en Norvège, ses supérieurs préfèrent lui offrir une « promotion » plutôt que de reconnaître qu’erreur il y a eu, ce qui nuirait à l’image de la police norvégienne. Harry se retrouve ainsi muté au SSP (services spéciaux), où l’on espère le cantonner à des opérations de routine, notamment celle de faire le point sur les agissements des milieux néo-nazis.
Seulement, lorsqu’il découvre la présence, sur le territoire norvégien, d’une arme rarissime et prisée par les terroristes, il ne peut s’empêcher de se lancer sur la piste d’un mystérieux tueur à l’esprit revanchard, ancien soldat norvégien engagé volontaire dans l’armée allemande en 39-45.
Ce roman m’a semblé plus « étoffé » que les deux précédents de l’auteur (qui pourtant étaient déjà denses…), sans doute parce que Nesbø s’y attarde encore davantage sur le contexte historique et sociopolitique de son récit. Entre passé et présent, il prend appui sur la position ambiguë de la Norvège pendant la 2nde guerre mondiale et sur la résurgence actuelle de certains mouvements néo-nazis pour nous livrer toute une série de portraits extrêmement intéressants, construisant ainsi un vaste puzzle dont les pièces s’emboitent petit à petit. Il faut être assez patient ! La première partie du roman peut paraître un peu longue, d’autant que comme à son habitude, l’auteur accorde à chacun de ses personnages une large place, explorant leurs parts d’ombre et dépeignant avec précision l’environnement dans lequel ils évoluent.
C’est habilement construit, et une fois passées les 100 à 150 premières pages qui posent les différents pans de l’intrigue, on ne lâche plus ce « Rouge-Gorge ».
Et puis, bien sûr, son inspecteur Harry se révèle toujours aussi attachant…
Comme Jo Nesbø est un petit malin, toutes les énigmes posées dans « Rouge-gorge » ne sont pas éclaircies, je vous donne donc rendez-vous très prochainement, après ma lecture de « Rue Sans-souci », suite de cet opus !
Seulement, lorsqu’il découvre la présence, sur le territoire norvégien, d’une arme rarissime et prisée par les terroristes, il ne peut s’empêcher de se lancer sur la piste d’un mystérieux tueur à l’esprit revanchard, ancien soldat norvégien engagé volontaire dans l’armée allemande en 39-45.
Ce roman m’a semblé plus « étoffé » que les deux précédents de l’auteur (qui pourtant étaient déjà denses…), sans doute parce que Nesbø s’y attarde encore davantage sur le contexte historique et sociopolitique de son récit. Entre passé et présent, il prend appui sur la position ambiguë de la Norvège pendant la 2nde guerre mondiale et sur la résurgence actuelle de certains mouvements néo-nazis pour nous livrer toute une série de portraits extrêmement intéressants, construisant ainsi un vaste puzzle dont les pièces s’emboitent petit à petit. Il faut être assez patient ! La première partie du roman peut paraître un peu longue, d’autant que comme à son habitude, l’auteur accorde à chacun de ses personnages une large place, explorant leurs parts d’ombre et dépeignant avec précision l’environnement dans lequel ils évoluent.
C’est habilement construit, et une fois passées les 100 à 150 premières pages qui posent les différents pans de l’intrigue, on ne lâche plus ce « Rouge-Gorge ».
Et puis, bien sûr, son inspecteur Harry se révèle toujours aussi attachant…
Comme Jo Nesbø est un petit malin, toutes les énigmes posées dans « Rouge-gorge » ne sont pas éclaircies, je vous donne donc rendez-vous très prochainement, après ma lecture de « Rue Sans-souci », suite de cet opus !
Bonjour, Cette chronique donne envie de découvrir cet inspecteur. La lecture des deux précédentes enquêtes est-elle recommandée pour se mettre dans le bain ou peut-on commencer ici la lecture de cet auteur?
RépondreSupprimerBonjour à toi,
RépondreSupprimerPour répondre à ta question : pas vraiment. Il y a certes quelques allusions dans cet opus aux deux 1ers volumes, mais qui ne sont pas nécessaires pour comprendre l'intrigue. En revanche, dans "Rouge-gorge", puis "Rue Sans-souci" et "L'étoile du diable", il y a un suivi au niveau d'une partie de l'intrigue. C'est donc bien de les lire tous les 3, et dans l'ordre.