"Le bal des frelons" - Pascal Dessaint
"Les gens finissent immanquablement par se révéler sous leur plus vilain jour".
Du retraité aigri au dément psychopathe, de la vieille fille hystérique à l’épouse calculatrice, la galerie de personnages que Pascal Dessaint met en scène dons son dernier roman « Le bal des frelons » ne manque pas de piquant (vous noterez au passage le subtil jeu de mots !).
Ces sympathiques individus coulent des jours relativement paisibles dans leur petit village ariégeois.
Maxime l’apiculteur s’occupe, en cette période de transhumance, de ses abeilles, Rémi de ses deux poules, qu’il a prénommées Sten et Dhal (l’une est rouge, l’autre noire…), le maire Michel (ah, ah !) gère ses administrés tout en profitant de quelques combines en vue d’obtenir des avantages personnels, Antonin et Martine se supportent faute de s’aimer, mais même cela ne devrait pas durer bien longtemps…
En effet, il semblerait qu’un vent de folie se soit soudain levé sur la montagne ariégeoise….
Pulsions meurtrières, tentatives de chantage, les membres de la petite communauté dévoilent la face obscure de leur personnalité, qui va de la simple mauvaise foi aux comportements les plus abjects ou les plus délirants...
Du retraité aigri au dément psychopathe, de la vieille fille hystérique à l’épouse calculatrice, la galerie de personnages que Pascal Dessaint met en scène dons son dernier roman « Le bal des frelons » ne manque pas de piquant (vous noterez au passage le subtil jeu de mots !).
Ces sympathiques individus coulent des jours relativement paisibles dans leur petit village ariégeois.
Maxime l’apiculteur s’occupe, en cette période de transhumance, de ses abeilles, Rémi de ses deux poules, qu’il a prénommées Sten et Dhal (l’une est rouge, l’autre noire…), le maire Michel (ah, ah !) gère ses administrés tout en profitant de quelques combines en vue d’obtenir des avantages personnels, Antonin et Martine se supportent faute de s’aimer, mais même cela ne devrait pas durer bien longtemps…
En effet, il semblerait qu’un vent de folie se soit soudain levé sur la montagne ariégeoise….
Pulsions meurtrières, tentatives de chantage, les membres de la petite communauté dévoilent la face obscure de leur personnalité, qui va de la simple mauvaise foi aux comportements les plus abjects ou les plus délirants...
Pascal Dessaint déploie dans ce récit un humour cynique fort réjouissant !
En pointant du doigt, et accentuant, les travers et les petitesses d’individus a priori ordinaires, il élabore une farce macabre, et admirablement rythmée, qui se lit avec beaucoup de plaisir.
En pointant du doigt, et accentuant, les travers et les petitesses d’individus a priori ordinaires, il élabore une farce macabre, et admirablement rythmée, qui se lit avec beaucoup de plaisir.
Les protagonistes prennent la parole à tour de rôle ; les intérêts des uns vont se heurter aux envies des autres, certains élaborant des plans parfois machiavéliques qui seront menés à bien, ou pas !
A la lecture des péripéties loufoques de ces villageois dont certains cachent sous leur bonhommie une monstrueuse nature, on rit, on grince des dents, on frissonne...
Qui a dit que le bonheur était dans le pré ?!
Commentaires
"Le bal des frelons" joue davantage sur le registre de l'humour, de la caricature, que sur celui du "vrai noir".
... "l'un des rares auteurs de polars français qui trouve grâce à mes yeux" : as-tu essayé Antoine Chainas ?
>>>Kathel : je crois que c'est effectivement un auteur à découvrir, même si, ainsi que je le précise au-dessus, ce dernier roman n'est pas forcément représentatif de ce qu'il écrit habituellement.
J'ai sur ma PAL "Les derniers jours d'un homme", sur lequel je n'ai lu que des avis très positifs.
Dessaint est un de ces auteurs de polars qui sont à la limite entre polar et littérature classique. Disons que c'est un auteur de roman noir.Je suis de ceux qui l'apprécient beaucoup et j'ai fait du Bal des frelons un coup de cœur pour son humour noir (bien sur) et la méchanceté ordinaire mais assez tonique de ses personnages. En plus l'Ariège, où est située l'action, est un département que je connais bien.
Pour l'instant, je n'ai lu que ce titre.
J'ai depuis longtemps noté "Les derniers jours d’un homme", sur les conseils de Jean-Marc (Actu du noir), mais il n'a pas l'air de vouloir sortir en poche...