"Le voyage dans le passé" - Stefan Zweig
L'amour... éternel ?
Se plonger dans ce roman de Stefan Zweig fut effectivement pour moi comme un voyage dans le passé. Après la lecture de dizaines de romans écrits pour la plupart après la deuxième moitié du XXème siècle, voire au XXIème, la facture classique de ce court récit m’a au départ un peu désarçonnée. Décrire la passion et le désir qu’éprouve le héros pour une femme en donnant l’impression que tout cela n’est que cérébral, me paraissait quelque peu désuet…
Ce héros, c’est Louis, jeune homme de condition modeste, qui à force de travail et de volonté, est remarqué par son patron, qui l’engage comme secrétaire particulier. Fonction qui exige que Louis loge chez son bienfaiteur. C’est là qu’il fait la connaissance de la femme de ce dernier, dont il s’éprend. Un amour platonique, et surtout partagé, ainsi qu’il va l’apprendre lorsque, envoyé en mission au Mexique, il doit quitter la France et faire ses adieux à sa belle. Les deux tourtereaux se promettent qu’au retour du jeune homme, ils se donneront l’un à l’autre. Oui mais voilà : la séparation est plus longue que prévu, et ce n’est que bien des années plus tard qu’ils se retrouvent.
C’est toute la palette du sentiment amoureux que décline Stefan Zweig : la naissance de la passion, l’attente, le doute, la reconnaissance de sa réciprocité. Et puis l’épreuve, celle de l’éloignement, avec le désespoir du début puis, peu à peu, la vie qui, continuant, cicatrise les plaies et enveloppe les souvenirs d’un voile de subjectivité.
Que devient alors le regard que l’on a pour l’objet de cet amour, après des années de séparation ? Les sentiments résistent-ils à l’épreuve du temps, au face-à-face avec la réalité retrouvée, qui, forcément, est en décalage avec les fantasmes entretenus par la mémoire ?
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce court ouvrage, et finalement, le talent que déploie l’auteur pour nous faire vivre les turpitudes sentimentales de Louis et de son aimée, m’a fait passer un moment très agréable.
Se plonger dans ce roman de Stefan Zweig fut effectivement pour moi comme un voyage dans le passé. Après la lecture de dizaines de romans écrits pour la plupart après la deuxième moitié du XXème siècle, voire au XXIème, la facture classique de ce court récit m’a au départ un peu désarçonnée. Décrire la passion et le désir qu’éprouve le héros pour une femme en donnant l’impression que tout cela n’est que cérébral, me paraissait quelque peu désuet…
Ce héros, c’est Louis, jeune homme de condition modeste, qui à force de travail et de volonté, est remarqué par son patron, qui l’engage comme secrétaire particulier. Fonction qui exige que Louis loge chez son bienfaiteur. C’est là qu’il fait la connaissance de la femme de ce dernier, dont il s’éprend. Un amour platonique, et surtout partagé, ainsi qu’il va l’apprendre lorsque, envoyé en mission au Mexique, il doit quitter la France et faire ses adieux à sa belle. Les deux tourtereaux se promettent qu’au retour du jeune homme, ils se donneront l’un à l’autre. Oui mais voilà : la séparation est plus longue que prévu, et ce n’est que bien des années plus tard qu’ils se retrouvent.
C’est toute la palette du sentiment amoureux que décline Stefan Zweig : la naissance de la passion, l’attente, le doute, la reconnaissance de sa réciprocité. Et puis l’épreuve, celle de l’éloignement, avec le désespoir du début puis, peu à peu, la vie qui, continuant, cicatrise les plaies et enveloppe les souvenirs d’un voile de subjectivité.
Que devient alors le regard que l’on a pour l’objet de cet amour, après des années de séparation ? Les sentiments résistent-ils à l’épreuve du temps, au face-à-face avec la réalité retrouvée, qui, forcément, est en décalage avec les fantasmes entretenus par la mémoire ?
Il y a beaucoup de sensibilité dans ce court ouvrage, et finalement, le talent que déploie l’auteur pour nous faire vivre les turpitudes sentimentales de Louis et de son aimée, m’a fait passer un moment très agréable.
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