"Délivrance" - James Dickey
L'autre rivière sans retour...
Chouette, il pleut !
Je vais pouvoir rester affalée toute la journée dans mon canapé à regarder un bon vieux film d'aventures en sirotant un thé à la menthe (Athalie, s'il te reste quelques fraises tagada, je suis preneuse...).
Ah non, j'ai mieux ! Pas que les tagada, voyoooons !
Je vais pouvoir rester affalée toute la journée dans mon canapé à regarder un bon vieux film d'aventures en sirotant un thé à la menthe (Athalie, s'il te reste quelques fraises tagada, je suis preneuse...).
Ah non, j'ai mieux ! Pas que les tagada, voyoooons !
Non, j'ai mieux que le film... C'était quoi, déjà, ce roman que conseillait il y a quelques temps Le Blog des Bouquins, et que je m'étais empressée d'aller dénicher en bouquinerie ?
Ah, le voilà (il est usé , taché, et il sent le vieux papier, j'adore !) : "Délivrance", de James Dickey. D'après la quatrième de couverture, ce Dickey est un individu plutôt polyvalent (ou "était", je ne sais même pas s'il est encore vivant) : il a été successivement vedette de sport, pilote de chasse, chef de publicité, poète... et "Délivrance" est son premier roman. Et bien, nous allons voir s'il manie aussi bien la plume que le manche à balai (et oui, ça existait encore, du temps où ce cher James pilotait des avions, il faut dire que cela remonte maintenant à plus d'un demi-siècle !).
Bobby Trippe est le narrateur de "Délivrance". Ce tranquille père de famille dirige une petite affaire qui lui permet de vivre correctement. Dès les premières lignes du récit, il donne l'impression de se livrer volontiers à l'introspection, mais aussi à l'analyse du comportement des personnes qui l'entourent.
Son ami Lewis, lui, semble se poser beaucoup moins de questions. Homme d'action, maniaque de l'hygiène corporelle, il est persuadé que l'individu ne révèle son potentiel et sa véritable nature que lorqu'il se retrouve en situation de survie. Adepte de l'effort physique et de sensations fortes, il propose à Billy ainsi qu'à deux de leurs amis une escapade de trois jours pendant lesquels ils descendront en canoë une rivière qu'un projet de barrage va bientôt faire disparaître.
Le départ s'effectue depuis un bled paumé de la campagne américaine peuplée de ces ploucs décérébrés et brutaux que ne désavouerait pas un Jim Thompson...
Et c'est bel et bien l'aventure avec un grand A qui les attend lors de ce périple dont ils ne sortiront pas indemnes...
Après quelques moments agréables de franche camaraderie (guitare au coin du feu et tutti quanti), les choses se corsent, les aléas relatifs au milieu naturel se mêlant à l'horreur d'une mauvaise rencontre pour faire basculer la ballade dans le cauchemar...
J'ai dévoré ce roman d'une traite...
Ah, le voilà (il est usé , taché, et il sent le vieux papier, j'adore !) : "Délivrance", de James Dickey. D'après la quatrième de couverture, ce Dickey est un individu plutôt polyvalent (ou "était", je ne sais même pas s'il est encore vivant) : il a été successivement vedette de sport, pilote de chasse, chef de publicité, poète... et "Délivrance" est son premier roman. Et bien, nous allons voir s'il manie aussi bien la plume que le manche à balai (et oui, ça existait encore, du temps où ce cher James pilotait des avions, il faut dire que cela remonte maintenant à plus d'un demi-siècle !).
Bobby Trippe est le narrateur de "Délivrance". Ce tranquille père de famille dirige une petite affaire qui lui permet de vivre correctement. Dès les premières lignes du récit, il donne l'impression de se livrer volontiers à l'introspection, mais aussi à l'analyse du comportement des personnes qui l'entourent.
Son ami Lewis, lui, semble se poser beaucoup moins de questions. Homme d'action, maniaque de l'hygiène corporelle, il est persuadé que l'individu ne révèle son potentiel et sa véritable nature que lorqu'il se retrouve en situation de survie. Adepte de l'effort physique et de sensations fortes, il propose à Billy ainsi qu'à deux de leurs amis une escapade de trois jours pendant lesquels ils descendront en canoë une rivière qu'un projet de barrage va bientôt faire disparaître.
Le départ s'effectue depuis un bled paumé de la campagne américaine peuplée de ces ploucs décérébrés et brutaux que ne désavouerait pas un Jim Thompson...
Et c'est bel et bien l'aventure avec un grand A qui les attend lors de ce périple dont ils ne sortiront pas indemnes...
Après quelques moments agréables de franche camaraderie (guitare au coin du feu et tutti quanti), les choses se corsent, les aléas relatifs au milieu naturel se mêlant à l'horreur d'une mauvaise rencontre pour faire basculer la ballade dans le cauchemar...
J'ai dévoré ce roman d'une traite...
L'action est fort bien rythmée, l'écriture certes simple mais efficace, et il ne s'agit pas pour autant d'un récit "simpliste". L'auteur traite son sujet avec intelligence, profitant des événements qui affectent ses héros -et notamment le narrateur- pour se livrer à une description pertinente des émotions et des réflexions que ces événements inspirent. Face au danger, ils doivent faire preuve de stratégie et aussi de courage, se dépasser à la fois physiquement et mentalement. La conscience de Bobby, sa réactivité, sont comme aiguisées par la nécessité du combat pour la survie ; c'est comme s'il retrouvait des réflexes, des instincts enfouis en lui, que la proximité du danger avait réveillés.
Et malgré la menace, le risque de mort, même, il ressent une profonde satisfaction, voire une plénitude, dans ce dépassement de soi, qui lui permet d'être en communion avec l'environnement naturel mais aussi avec sa nature profonde et comme ancestrale.
J'ai donc passé avec "Délivrance" un excellent moment.
Ah, je vois que ciel est maintenant dégagé, on dirait que demain s'annonce ensoleillé...
Dites, les enfants... ça vous dirait, une journée canoë ?
Et malgré la menace, le risque de mort, même, il ressent une profonde satisfaction, voire une plénitude, dans ce dépassement de soi, qui lui permet d'être en communion avec l'environnement naturel mais aussi avec sa nature profonde et comme ancestrale.
J'ai donc passé avec "Délivrance" un excellent moment.
Ah, je vois que ciel est maintenant dégagé, on dirait que demain s'annonce ensoleillé...
Dites, les enfants... ça vous dirait, une journée canoë ?
Fraises tagada et thé à la menthe, une alliance qui tend au sublime ...surtout avec un bouquin usé, tâché et qui sent le vieux papier ... Mince, il ne pleut plus ( pour l'instant)! Je note ce titre pour la couette, cet hiver, parce qu'en plus, tu donnes envie de le lire !
RépondreSupprimerJe t'enverrai mon reste de thé...
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