Quand je jette l'éponge...
J'ai pour habitude, sauf exception, de ne pas chroniquer les romans que j'ai abandonnés en cours de route... à moins que ce ne soit eux qui m'aient abandonnée !
Je trouve qu'il y a une sorte de malhonnêteté à juger un texte que l'on n'a pas pu apprécier -ou pas, en l’occurrence- dans son ensemble...
Je déroge aujourd'hui à cette règle, non pour disserter sur mes récents abandons, mais pour vous les signaler, sans doute parce que, pour la première fois, j'en déplore plusieurs au cours du mois écoulé...
... et, qui sait ? Certains d'entre vous, qui auraient lu (jusqu'au bout, eux) et aimé ces livres, réussiront peut-être à me convaincre de donner une deuxième chance à l'un d'eux !
Deux de ces titres me sont quasiment tombés des mains pour le même motif : leur trop grande complexité. J'aime qu'un récit soit dense, stylistiquement riche, et la difficulté ne me rebute pas, à condition toutefois que je puisse tout de même comprendre ce que je lis !
Je trouve qu'il y a une sorte de malhonnêteté à juger un texte que l'on n'a pas pu apprécier -ou pas, en l’occurrence- dans son ensemble...
Je déroge aujourd'hui à cette règle, non pour disserter sur mes récents abandons, mais pour vous les signaler, sans doute parce que, pour la première fois, j'en déplore plusieurs au cours du mois écoulé...
... et, qui sait ? Certains d'entre vous, qui auraient lu (jusqu'au bout, eux) et aimé ces livres, réussiront peut-être à me convaincre de donner une deuxième chance à l'un d'eux !
Deux de ces titres me sont quasiment tombés des mains pour le même motif : leur trop grande complexité. J'aime qu'un récit soit dense, stylistiquement riche, et la difficulté ne me rebute pas, à condition toutefois que je puisse tout de même comprendre ce que je lis !
Avec "La hache et le violon", d'Alain Fleischer, rien n'y a fait. J'ai eu beau me pencher à plusieurs reprises sur ses interminables phrases aux tournures alambiquées, impossible de pénétrer ne serait-ce que d'une once les mystères de ce texte qui m'a rapidement dégoûtée.
Idem avec le dernier roman de Will Self, un auteur que j'affectionne pourtant particulièrement... Ce n'est pas tant le style du "Piéton de Hollywood", qui me l'a rendu hermétique, mais la multitude de références cinématographiques, artistiques, philosophiques, bref, chiatiques (et pour moi complètement obscures), qui abondent -et encore, c'est un euphémisme- à chaque ligne de cet ouvrage que j'ai pourtant tenté de recommencer trois fois !
Malheureusement, M. Self et moi n'avons trouvé là aucun point de rencontre. Il m'a donné le sentiment de se livrer à un exercice qui lui procurait personnellement beaucoup de plaisir, mais dans lequel je n'avais aucune place. Dommage...
Enfin, dans un tout autre registre, j'ai repoussé avec une certaine lassitude, au bout d'environ 80 pages, "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" de Jonas Jonasson. Pas de complication, ici, pas de style alambiqué, ni d'obscures références. Au contraire, ça se lit facilement, ça coule tout seul, même, puisqu’en plus, c'est censé être rigolo. Et c'est vrai, les scènes dépeintes sont cocasses, l'idée de départ est assez loufoque mais le tout est servi par une écriture que j'ai trouvée terne, sans fantaisie.
Alors, j'ai bien souri un peu, mais je ne me souviens déjà plus à quel passage, et lorsque je me suis posée la question suivante : "As-tu envie de lire 500 pages émaillées d'un humour plutôt mignon mais pas vraiment transcendant, en compagnie de ce centenaire en pantoufles ?", et bien, la réponse était...
Bon, je crois que vous l'avez deviné !
Du coup, cela m'a amenée à me poser une autre question : qu'est-ce qui, dans un roman, peut me faire rire ? Et là, un nom m'est spontanément venu à l'esprit : Jaenada ! Jaenada, oui, qui est capable de vous rendre hilare avec la description d'événements a priori pas drôles du tout, voire complètement dramatiques, mais dont le style inimitable est une véritable réjouissance...
Comme quoi... mais je crois l'avoir déjà écrit quelque part par là, ce n'est pas tant l'idée qui importe, mais la façon dont on l'exprime.
Alors, j'ai bien souri un peu, mais je ne me souviens déjà plus à quel passage, et lorsque je me suis posée la question suivante : "As-tu envie de lire 500 pages émaillées d'un humour plutôt mignon mais pas vraiment transcendant, en compagnie de ce centenaire en pantoufles ?", et bien, la réponse était...
Bon, je crois que vous l'avez deviné !
Du coup, cela m'a amenée à me poser une autre question : qu'est-ce qui, dans un roman, peut me faire rire ? Et là, un nom m'est spontanément venu à l'esprit : Jaenada ! Jaenada, oui, qui est capable de vous rendre hilare avec la description d'événements a priori pas drôles du tout, voire complètement dramatiques, mais dont le style inimitable est une véritable réjouissance...
Comme quoi... mais je crois l'avoir déjà écrit quelque part par là, ce n'est pas tant l'idée qui importe, mais la façon dont on l'exprime.
Commentaires
Je n'avais aucune envie de lire les deux autres, par contre.
Quant aux deux autres, ton manque d'envie est de bon augure ! Il t'a évité de fastidieux efforts... A vrai dire, le premeir m'a été prêté, et je me suis fiée à mes précédents expériences avec Self pour le 2ème, mais ce fut une mauvaise pioche !
Si tu dois retenter Jaenada, je te conseille 16H30, plage de Manacorra, qui est mon préféré..
Et si tu tentes malgré tout "Le vieux..", je serai bien curieuse d'avoir ton avis, car je n'en ai lu jusqu'à présent que des louanges !