Mois Latino 2024 : c'est parti !
Allez, je résume ! :
Quand ?
Du 1er au 29 février
Objectif ?
Lire un(e)/des auteur(e)s originaires d'un des pays ci-dessous ou lire un titre s'y déroulant, et peu importe alors la nationalité de l'auteur.
Sont acceptés tous les genres littéraires (romans, non-fictions, bande dessinée, littérature jeunesse...) mais aussi les autres supports que sont les films, les documentaires, les séries...
Modalités ?
Le dépôt des liens peut s'effectuer dans le billet récapitulatif ajouté en en-tête du blog, mais aussi en laissant un commentaire sous n'importe quel billet. Vous pouvez utiliser le logo dédié à l'activité (mais ce n'est pas une obligation).
En panne d'idées ?
Belles lectures !
Oh mais on a un jour de plus cette année! ^_^
RépondreSupprimerJustement j viens de terminer un roman brésilien, au moins j'éviterai le flop.
Oui, vivent les années bissextiles ! Je n'ai pour ma part lu aucun brésilien, je suis donc déjà ravie de ta future participation..
SupprimerTrois billets prévus (sauf si d'ici là on me prête un truc supplémentaire), l'honneur est sauf.
RépondreSupprimerEt largement, en plus...
SupprimerJ'ai un billet qui paraîtra dans quelques jours et deux ou trois idées supplémentaires.
RépondreSupprimerJ'attends ça avec impatience !
Supprimerhttps://aleslire.wordpress.com/2024/02/01/appels-telephoniques-roberto-belano/
RépondreSupprimerMa première participation ... J'ai plutôt apprécié cette découverte en fait !
Félicitations, c'est toi qui ouvre le bal, et avec un de mes auteurs chouchou, en plus !
SupprimerC'est un challenge où je bloque vraiment, je n'ai pas un seul livre dans ma PAL (ou alors un livre de cuisine, si c'est accepté ?)... par contre, je pourrais tenter d'insérer un film ou un documentaire (mais est-ce que j'en ai dans ma liste ? je devrai regarder).
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas trouver ça !!
SupprimerBonjour Ingannmic! Pas sûr que j'en sois cette année, mais on ne sait jamais... Merci pour l'initiative!
RépondreSupprimerBonjour Daniel, cette année, on a jusqu'au 29, ça laisse un jour de plus ! J'espère qu'un roman latino croisera ton chemin d'ici là ! Merci pour ta visite.
SupprimerHello Ingannmic ! Comme je te l'ai dit précédemment, je ne suis pas sûre de participer cette année... Je suis en quelque sorte en pause de blog, et attends le livre formidable qui me donnera de nouveau envie d'écrire un billet, mais il ne sera pas forcément sud-américain. Je piocherai des idées, sinon !
SupprimerJ'espère que ce livre formidable va vite arriver !
SupprimerLe dernier Antonio Ungar (Colombie) ”Eva et les bêtes sauvages ”,qui nous entraîne en Amazonie. Je pense que ce sera mon choix. Je laisse un peu de côté Sacheri pour mieux y revenir peut-être.
RépondreSupprimerJ'ai découvert Antonio Ungar avec Les oreilles de loup (j'ai un petit doute sur le titre...) que j'ai beaucoup aimé, je suis curieuse de lire un avis sur un autre de ses titres.
SupprimerOh la la, elles sont toutes au taquet et moi je n'ai rien prévu !!!!!
RépondreSupprimerTu as jusqu'au 29 février !
SupprimerMes participations ne seront pas hyper nombreuses, mais en voici déjà une avec la découverte d'un très bon auteur colombien : https://des-romans-mais-pas-seulement.fr/romans/le-bruit-des-choses-qui-tombent-juan-gabriel-vasquez/
RépondreSupprimerChic, merci ! J'ai acheté récemment, sur les conseils d'une amie, Une rétrospective, de ce même auteur, mais je ne l'ai pas lu pour ce Mois latino (il fallait faire des choix...). Peut-être à l'occasion des pavés de l'été, il me semble qu'il est éligible...
SupprimerJ'avais prévu une Vénézuélienne que j'espère pouvoir caser d'ici la fin du mois - sachant que je suis en vacances/vadrouille les dix derniers jours de février. 😅
RépondreSupprimerUne vénézuélienne ? Tu me rends curieuse... et bonne future vadrouille, alors !
SupprimerJe vais essayé de participer mais comme le mois est déjà bien entamé cela risque d'être à la toute fin du mois. Je vais voir !
RépondreSupprimerMerci d'essayer, en tous cas ! Il y a jusqu'au 29 (sachant que généralement, j'accepte que l'on déborde un peu..).
SupprimerEva et les bêtes sauvages (Antonio Ungar)
RépondreSupprimerAntonio Ungar est un écrivain colombien,né à Bogotà en 1974,architecte,Globe trotter,prix Herralde en 2010 pour” cercueils blancs”.
Le roman est basé sur des faits réels, selon l’auteur,dans la jungle amazonienne, du côté de
Puerto Inírida. Il aborde les thèmes de la violence à tous les niveaux, paramilitaire, guérilla entre narcos au milieu d’habitants indiens qui subissent.
Eva,une infirmière, citadine de Bogotà décide de tourner le dos à la ville et à ses addictions,avec sa fille Abril,pour trouver une vie meilleure dans la forêt et aider les autres,du côté de Puerto Inirida,une terre plutôt inhospitaliere ,où règne les narcos qui se disputent le contrôle des mines de métaux précieux.
Le roman débute par une Eva à la dérive, sur un canoë, perdant son sang,comment est-elle arrivée là..
On remonte l’histoire à partir de là, lors de son arrivée dans la jungle,elle noue une relation amoureuse avec un certain Ochoa,vigile dans les mines,surnommé le gros Ochoa,ce dernier
va par un travail de séduction la conquérir, et va même devenir un père pour sa fille,un amour inespéré. Au milieu de cette réalité cruelle, s’occuper de la vie des autres n’est pas facile.
Et Eva et ce vigile,une rencontre de deux désespérés,ne peut apporter rien de bon au final,même si ça en donne l’illusion .
D’autant que Ochoa est un peu la métaphore de la Colombie,il peut être charmant, liant,serviable mais aussi brutal,il peut sortir une arme,un personnage ambiguë, chacun essayant de trouver une famille de substitution à travers l’autre. Une vie nouvelle à deux,un deuxième départ, s’éloigner de la forêt ? La jungle n’a t-elle pas ses règles..
L’auteur veut nous montrer que les bêtes sauvages ne sont pas celles auxquelles on croit.
Un court roman qui m’a bien plu car il montre une réalité qui aide à comprendre le pays où le chemin d’un processus de paix est encore long, malgré l’accord de 2016.
Bonjour Carmen, merci pour cette proposition, je viens de programmer ton article pour demain.
SupprimerBonsoir Ingannmic,
RépondreSupprimerJuste pour savoir si tu accepterais une petite chronique sur un auteur argentin Osvaldo Soriano ,il s’agit d’une BD littérature jeunesse en VO,je pense pas qu’elle soit traduite. C’est pour cela que je préfère te demander si ça rentre dans le challenge.
Sinon c’est pas grave.
Merci beaucoup. Bonne soirée.
Bonjour Carmen, bien sûr que ça rentre, c'est de la littérature latino :)
SupprimerOK merci,si je suis encore dans les temps.
RépondreSupprimerEl negro de Paris une BD de Osvaldo Soriano.
RépondreSupprimerOsvaldo Soriano est né en 1944 à Mar Del Plata(Argentine).Il a travaillé comme journaliste, romancier entre autres. Comme beaucoup il du choisir l’exil pour fuir la dictature. Meurt en 1997 d’un cancer du poumon.
J’avais été attiré par le titre de cette BD,écrite en 89,très divertissante.El negro est un chat noir aux mystérieux pouvoirs qui va être l’ami d’un enfant arrivé en France avec ses parents qui ont fui la dictature militaire en 76 en Argentine.
L’enfant qui n’avait jamais entendu parler de la France,arrive donc,il n’a pas d’amis,ne parle pas la langue.Ses parents décident d’adopter un chat noir à la Spa.un chat qui lui rappellerait
Pulqui,son chat qu’il a du abandonner en Argentine, enfin pas tout à fait car un oncle va s’occuper de Pulqui.
Ce chat Negro va devenir un véritable compagnon pour l’enfant,très affectueux, protecteur, qui lui permet d’oublier un peu Pulqui resté au pays . Même si les parents répètent souvent que les deux chats pourraient s’entendre au retour au pays d’origine
L’auteur introduit le merveilleux et le fantastique. Ainsi Negro et l’enfant vont arpenter les rues de Paris pour se familiariser avec les lieux. Certains soirs ils traversent les murs,de cheminées en cheminées et les deux deviennent vite inséparables. Cet ami chat évite le traumatisme du déracinement et puis Negro représente la liberté, il ne vit pas reclus comme Pulqui. C’est pas évident dans un pays étranger d’assimiler plein de choses dans un Paris où il n’y a pas de passé en commun où l’on fait comprendre à l’enfant qu’il est latino.Qu’importe le chat sort les griffes pour le défendre. Les parents néanmoins tiennent à rappeler les origines,ne pas oublier surtout les racines.
En fait le chat fait ce que Soriano veut,garder une mémoire toujours vive.
L’imagination de l’enfant est touchante,il y a toujours l’attente d’un espoir de retour.
Un soir le chat ”invite”l’enfant à aller à la tour Eiffel, où ses parents l’ont déjà emmené, Negro lui dit qu’ils pourront voir Buenos Aires depuis le sommet de la tour. Et le chat lui dit de ne pas rapporter aux parents leur virée nocturne car les adultes n’ont pas d’imagination.
Et dans l’espoir d’un retour l’enfant rêvera que Pulqui et Negro l’emmeneraient voir Paris depuis le sommet du pont de La Boca à Buenos Aires, instituant ainsi un pont entre l’Argentine et la France.
J’avais beaucoup aimé cette BD ou le chat se révèle être un guide pour l’enfant dans sa nouvelle vie. Elle allie le fantastique et le merveilleux .Une histoire délicate pleine de fraîcheur. Et l’auteur était un grand amateur de chats🙂
Bonjour Carmen, merci pour cette nouvelle proposition, ton billet paraîtra à 14h.
SupprimerMa chronique est en ligne https://surlaroutedejostein.fr/2024/02/28/une-partie-dechecs-avec-mon-grand-pere-ariel-magnus/
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